La louange est à Allah, que la prière, la paix et la bénédiction d’Allah soit sur Son Prophète, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

Ceci étant dit,

En réponse à ta question nous disons avec l’aide d’Allah :

Allonger les traces des ablutions est une chose limitée de vue des membres. En fait allonger les traces signifie ici -et Allah est plus Savant- faire durer la préservation des ablutions. Car si les ablutions sont continuelles, on les allonge et on allonge leurs traces en les multipliant et en les faisant durer. Donc à chaque fois que la personne perd ses ablutions, elle les refait. En effet, le visage est limité, c’est le contour allant de la racine des cheveux du front au menton. Il n’est pas possible de descendre jusqu’au cou. C’est pour cette raison que les savants ont dit : « Laver ou essuyer la nuque est une chose nouvelle, qui ne fait pas partie des actions du Prophète (r). »

Le sens voulu par l’allongement des traces, c’est de se maintenir en état d’ablution permanent, c’est ce qui m’apparaît. Et Allah est plus Savant.

Concernant l’ajout que faisait Abû Hurayrah (t)dans [le but d’allonger] ses traces blanches [liées aux ablutions], c’est un effort d’interprétation (ijtihâd) de sa part, mais il a contredit en cela la plupart des Compagnons (y), [sans oublier] que la meilleure des guidées est la guidée de Muhammad (r) ; et Abû Hurayrah (t) rapporte un hadith où il est dit que le Prophète (r) lorsqu’il faisait ses ablutions, lavait ses mains jusqu’aux dessus des coudes, de même pour les pieds, jusqu’au début de la jambe, c’est-à-dire qu’il dépassait les chevilles jusqu’à la jambe, mais il ne dépassait pas cela de beaucoup (r).